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Asie Centrale, si lointaine et si proche...

Si proche, grâce au rayonnement de certains de ses grands hommes, philosophes, mathématiciens, astronomes, au cours des siècles...

 

Le père des LOGARITHMES

 

Né en 783 près de KHIVA, Al Khawarizmi, jeune mathématicien et astronome, inventa les logarithmes.

Il faudra attendre le milieu du 17° siècle pour que l’occident en la personne de John Napier, Lord Ecossais et grand curieux, invente à son tour sa Table des Logarithmes – appelés Népériens -  pour rendre plus simples les calculs sur les grands nombres.

             La statue d’Al Khawarizmi (photo) devant les remparts de Khiva est là pour nous rappeler qui fut le premier, au 9ème siècle !

Le père des LOGARITHMES devant la ville de KHIVA

Avicenne  ( 980 – 1037)

Abu Ali al-Husayn ibn Sina (Avicenne pour les Occidentaux) est né près de Boukhara (Ville Perse, aujourd’hui en Uzbékistan).

Philosophe, mathématicien, poète, médecin, son « Canon de la Médecine » entièrement traduit au 12° siècle influencera les sciences en occident jusqu’au 17° siècle.

Il fait partie de la shortlist des grands noms de l’Histoire de la Médecine avec entre autres Averroès, Galien…

Son buste (photo) trône à l’entrée de l’Ecole de Médecine de Boukhara.

 

Avicenne

ULUGBEK ( 1394 – 1449)

 

Petit-fils d’Amir Timur (Tamerlan), piètre politique mais grand savant astronome, philosophe, poète, il a fondé son observatoire à Samarkande (1429) et, entouré de nombreux astronomes, a dirigé la publication des Tables Sultaniennes dont la précision est restée inégalée dans le monde entier pendant 2 siècles.

            A titre d’exemple, dans le  calcul de la durée de l’année solaire, lui-même est arrivé à moins de 60 secondes - et un de ses collaborateurs ensuite à 6 secondes ( !) -  de la durée que l’astrophysique moderne avec tous ses moyens optiques, électroniques et informatiques a établie aujourd’hui.

            On peut encore voir à Samarkande les bases du quadrant de l’observatoire (photos) et visiter un intéressant musée. Un timbre-poste soviétique commémoratif ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulugh_Beg ) en montre la structure en coupe.

 

            Par ailleurs, Ulugbek chef religieux d’un empire nous révèle (plus encore au regard d’aujourd’hui ) un Islam incroyablement progressiste. Le frontispice de sa Medersa à Boukhara porte l’inscription :                   

« L’aspiration au savoir est un devoir pour chaque Musulman, homme et femme. »  Vue la personnalité de l’auteur, il ne pouvait pas s’agir que du savoir religieux.

 

Les restes de l'observatoire à Samarkande
la partie souterraine du quadrant
Le timbre double commémoratif